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  • DPAM - Direction Polynésienne des Affaires Maritimes

Moteurs

Yves Martin le contrôleur ‘made in PY’ pour la sécurité en mer.

Publié le 31 décembre 2020

De l’athlétisme professionnel à la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM), en passant par la Délégation de la Polynésie française à Paris…  Yves revient pour Hommes de Polynésie sur son parcours, avec une belle reconversion professionnelle dans un domaine qui l’a toujours passionné : la sécurité maritime. 

Une vie dans le sport

Né à Papeete en 1966, le jeune homme se passionne dès le plus jeune âge pour l’athlétisme.

« Je partais tous les ans, pour les championnats d’athlétisme en France. Ma discipline était le 400 mètres plat et 400 mètres haies. »

Champion de Polynésie, puis médaillé de bronze aux Jeux du Pacifique en 1983 et 1987, Yves travaille dans la Fédération Tahitienne d’Athlétisme en tant que secrétaire et formateur.

« Puis je suis passé dans le comité Olympique, avec les mêmes fonctions. »

En 1998, père d’une petite famille de deux enfants, Yves prend la décision de déménager à Paris.

« Ma femme a eu l’opportunité de finir ses études en France, alors on est tous parti. On y est resté 6 ans. »

Loin du Fenua

À Paris, la petite famille polynésienne découvre une vie différente.

« Tout le monde nous disait, ‘Paris ?! Vous êtes fous ! Aller dans le Sud ou sur la Côte, c’est bien mieux’. »

Mais ça ne peut pas être ailleurs qu’à Paris, car sa femme fait une école de haute couture.

« À ce moment-là tu t’y fais. J’ai eu de la chance et j’ai décroché un emploi avec la Délégation de la Polynésie française à Paris. »

Yves y obtient un poste assez polyvalent, entre le secrétariat et même chauffeur.

« On prenait en charge les représentants du gouvernement quand ils venaient à Paris. »

Après une adaptation difficile, la famille Martin finit par s’attacher à sa vie dans la capitale.

« Au départ c’était dur de quitter le fenua, mais Paris nous a finalement plu. Même mes enfant étaient épanouis là- bas. Le fait de partir et de devoir s’installer loin de notre fenua nous a soudés en tant que famille. »

 En 2004, l’appel du fenua retentit et les Martin rentrent.

Une reconversion plus proche de la mer

 » Je revenais fraichement de Paris, j’ai d’abord été affecté à la présidence où j’ai connu successivement deux présidents, Oscar Temaru puis Gaston Tong Sang. On m’a ensuite proposé de travailler à la DPAM d’abord en 2006. Il faut dire qu’à cette période je subissais un peu les aléas des différents changements de gouvernement. Ce n’est qu’en 2011 que j’ai intégré́ complètement la DPAM. »

Yves commence un nouveau chapitre de sa vie professionnelle à la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM), dans la cellule des immatriculations.

« Je remplissais les dossiers, prenais les rendez-vous. Puis j’ai eu l’opportunité de changer de cellule. J’ai basculé vers la cellule de sécurité. »

À son nouveau poste, Yves commence dans le secrétariat, et s’occupe du planning des inspecteurs.

« À force de remplir les dossiers et de planifier les inspections, je me suis intéressé au métier de contrôleur. »

Il suit alors une formation de presque 2 ans à Tahiti et en métropole, à la fois technique et juridique, et bénéficie d’un accompagnement sous la forme d’un tutorat auprès des inspecteurs de la DPAM en charge de la sécurité des navires.

Yves Martin - contrôle d'un donuts pour habilitation.

« J’ai toujours été passionné par la mer. Grâce a cette reconversion j’ai pu me rapprocher de cette passion. »

Mercredi 18 septembre 2019, Yves prête serment au Tribunal de première instance de Papeete.

« J’étais fier, je venais de devenir officiellement contrôleur de la DPAM. »

La sécurité des navires prime

Aujourd’hui contrôleur, Yves est habilité à contrôler les navires d’une longueur inférieure à 12 mètres. Il est également membre des commissions de contrôle des navires d’une longueur inférieure à 24 mètres.

« Il m’arrive de refuser l’immatriculation d’un navire s’il n’est pas conforme aux règles de sécurité. C’est souvent un manque d’entretien, comme une coque fragilisée, ou encore l’absence de gilets de sauvetages. »

Yves effectue aussi des actions de contrôle relevant de la police de sécurité des navires, dans le cadre des procédures d’attribution, de renouvellement et de retrait de titres de navigation des navires.

« Je vais souvent dans les îles pour contrôler les navires désirant une immatriculation. En général je constate un bon respect au niveau équipement et entretien. »

L’objectif principal : la sécurité des navires, leur conformité pour prendre la mer, la sécurité de la navigation et de la circulation maritime dans les eaux intérieures.

Avec Teinamai, sa collègue, et la directrice de la DPAM, Cathy ROCHETEAU, le jour de la prestation de serment au tribunal

Yves souhaite se professionnaliser toujours plus pour mieux accompagner les professionnels de la pêche dans l’amélioration de leur propre sécurité.

« Je suis content car je me rapproche de ce que je souhaite accomplir. À chaque visite de bateau, je me dis que nous aidons à minimiser les risques pour que les pêcheurs sortent serein. »

Niuhiti Gerbier
Rédacteur web

© Photos : La DPAM et Niuhiti Gerbier pour Hommes de Polynésie

pour plus de renseignements

Sponsorisé par la DPAM – DIRECTION POLYNÉSIENNE DES AFFAIRES MARITIMES

Site internet

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