Top 5: Les choses qui vous veulent du bien en Polynésie
1.Le mara’amu
Il signale la fraîcheur, il est synonyme de houle, il amorce une saison. Le mara’amu est un vent de sud-est qui de par sa provenance apporte un peu de fraicheur et d’aridité à nos îles autrement tropicales humides. En plus du changement de saison, le mara’amu gave les côtes sud-ouest des îles du vent et sous le vent, au grand plaisir des avides du surf dans tous ses états. Dur de contredire le vent, il vous veut du bien !
2.Le rythme local
Avant même de s’en rendre compte, on s’aligne au paisible rythme des îles polynésiennes. Prendre le temps d’apprécier la vie de tous les jours, de faire les choses à son rythme. On prend le temps de donner, que ce soit un simple bonjour ou de l’aide. Pas de stress, beaucoup de bonheur, ce rythme vous veut du bien et il vous va bien.
3.L’air frais des montagnes et des vallées
La chaleur omniprésente en Polynésie (à l’exception des Australes et des Gambier) peut de temps en temps nous paralyser. Une envie d’oisiveté, une paresse récurrente. La cure : une virée en montagne et en vallée. À raison de 1° perdu tous les 100m d’altitude gagné, on a vite fait de se refroidir la boîte crânienne au belvédère à environ 600m de hauteur. Et si la montagne vous reste inaccessible, les randonnées en vallée sont de mise. Résultat des courses, une eau de rivière, pure et fraîche pour un ressourcement de qualité. Nature ! We love you !
4.Le nono
Communément appelé nono en Polynésie, le morinda citrifolia est aussi connu comme « aspirine des Anciens ». L’arbre dans son entièreté peut être utilisé à des fins médicinales.
Le véritable favori restant le jus de son fruit prisé pour les bienfaits sur la peau et sa protection contre les maladies dégénératives telles que le cancer. Malgré son goût peut-être moins apprécié que ses voisins, le nono vous veut réellement du bien !
5.Le uru
Véritable symbole de l’abondance, le uru n’aura cessé de fasciner les botanistes et agronomes du monde. L’arbre à pain peut nourrir toute une communauté. Avec plus de 60 espèces répertoriées sur le territoire, il est facile de penser que la faim n’est pas un souci.
En effet le uru est présent partout en Polynésie, il nous gâte de sa chair et les Polynésiens ont appris à l’apprécier sous toutes ses formes. Bouilli, rôti, cuit à l’étouffée, sur un feu de bois ou en farine… Le uru est ton ami !
Yvon Bardes
Rédacteur
Yvon Bardes, directeur de publication