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L’œil du caméléon à l’OPT !

Publié le 5 février 2021

Entré au service informatique en 2005, Jean-Philippe Yuam a contribué au développement de nombreux projets de l’OPT. Au-delà de son parcours professionnel, c’est à la photographie qu’il voue toute sa passion. Hommes de Polynésie vous présente le caméléon derrière l’objectif et dévoile les péripéties d’une vie entre profession et passion.

La (Grande -) Bretagne

Né le 3 juin 1976 à Papeete, l’électronique fait vite partie de la vie de Jean-Philippe : ses parents ont une boutique d’auto-stéréo.

« Mon père adorait la musique. »

Tout juste bachelier, Jean-Philippe part poursuivre ses études en métropole.

« J’ai intégré une école d’ingénieur en électronique, avec une spécialité en télécommunication. »

Après deux ans de préparation à Paris et deux autres à Brest, Jean-Philippe part à l’étranger pour sa dernière année.

« J’ai fait ma dernière année à Kings College, à Londres, dans le cadre d’un programme ERASMUS. J’ai adoré ! »

 

Mais c’est la ville bretonne que Jean-Philippe affectionne le plus.

« Les bretons sont des gens que j’adore, ils sont très ouverts car ils voyagent beaucoup. Généralement, ils connaissent Tahiti et ils sont chaleureux.  À Paris, les gens pensaient que j’étais du 13ème 1 et ceux du 13ème me faisaient savoir que je n’étais pas d’ici (rires). »

La curiosité l’emporte

En 1999, le jeune Polynésien finit ses études et entre dans la vie active.

« Je me suis lancé dans les start-up, avec la vague internet, c’était dur de résister, j’ai donc fait quelque chose de totalement différent de mes études.»

D’une start-up à une société de services, le jeune diplômé vit à Paris avec sa compagne bretonne pendant près de 6 ans. Un jour, une bonne nouvelle remet le train de vie du couple en question.

« J’allais être père d’une fille, et là tout a changé ! On s’est dit qu’il fallait changer de cadre de vie. On avait le choix entre la Bretagne ou la Polynésie. Le choix a été vite fait. »

La petite famille rentre s’installer au fenua en 2005 et Jean-Philippe intègre le service informatique de l’OPT.

« Au service informatique, je travaillais avec les différentes unités de l’OPT, c’est ce qui m’a permis d’avoir une approche globale du fonctionnement de l’entreprise. »

En 2009, Jean-Philippe intègre le service marketing de l’OPT.

« Je travaillais beaucoup avec eux, car je m’occupais du SI Télécoms. Cela dit j’ai voulu en faire plus et passer à la conception des services, ce que faisait le service marketing. »

Jean-Philippe reste 5 ans dans le service marketing en tant que chargé d’étude marketing. Il aime le métier, se forme et apprend beaucoup. Cela dit, il change de poste une fois de plus.

« J’ai intégré le service postal, où j’ai travaillé sur les procédures, le mode opératoire et la partie réglementaire de l’acheminement du courrier. Autant dire qu’encore une fois, c’était super différent. Mais j’adore apprendre de nouvelles choses. »

Aujourd’hui, il cultive toujours autant sa curiosité.

« Je refuse de me dire qu’on ne puisse pas faire plusieurs choses dans sa vie. Rien ne t’empêche d’essayer. C’est ce que j’aime à l’OPT, on m’a toujours donné cette opportunité. »

L’art de la photo de mariage

« Pour moi, la photo de mariage est peut-être la forme la plus complète et la plus difficile techniquement dans le monde de la photographie. Tu travailles en extérieur, tu travailles en intérieur, le jour, le soir, tu fais des portraits, tu fais du photoreportage … C’est super complet. »

À l’âge de 16 ans, Jean-Philippe touche à un appareil photo pour la première fois dans le club photo du lycée La Mennais. Le jeune se forme dans les salles noires et sur les appareils photos analogiques2.

« J’ai aimé, mais pas au point d’en faire une passion. Puis des années plus tard quand ma fille est née, je me suis remis derrière l’objectif. »

Alors tout juste installé à Tahiti, Jean-Philippe prend de plus en plus de photos de ce qui l’entoure. Il prend des clichés à une foire quand il rencontre une ancienne camarade de lycée.

« Elle m’a invité à l’aider pour un mariage et c’est comme cela que j’ai commencé dans la photo de mariage. Je l’ai accompagnée pendant quelques temps en tant que photographe secondaire puis un jour je me suis dit que j’étais prêt à le faire moi-même car j’étais plus mature et j’approchais les gens plus facilement. »

Et il cartonne ! Maintenant bien connu dans le monde de la photographie locale, il affectionne la photo de mariage mais ne s’arrête pas là.

« En tant que photographe de mariage, je suis les mariés tout le long de leur journée de mariage, plus que quiconque, c’est pourquoi il est important que le courant passe bien avec eux. Je me dis que je participe à un moment inoubliable pour le couple, un souvenir qu’ils garderont toute leur vie. »

Au-delà des mariages, Jean-Philippe exploite pleinement son âme artistique. Grâce à la photographie, il partage son regard sur la vie de tous les jours. Il nous propose un angle différent, la capture d’un moment unique, une vision entre nouveauté et intimité.

« N’ayez pas peur d’essayer! La honte ne tue pas. »

1 Le plus grand quartier chinois de Paris

2 Un appareil photo analogique désigne un équipement traditionnel utilisant un film. On emploie aussi le terme argentique.

Niuhiti Gerbier
Rédacteur web

© Photos : Jean-Philippe Yuam et Niuhiti Gerbier pour Hommes de Polynésie

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