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Avec Foodease, ce sont les restaurants qui viennent chez vous !

Publié le 6 juin 2020

Qui ne s’est jamais retrouvé devant son frigo vide, en rentrant tard du travail, à se demander ce qu’il va bien pouvoir dîner, découragé à l’idée de ressortir pour se rendre à la roulotte la plus proche, attendre pour passer commande, puis attendre encore que celle-ci soit prête avant de reprendre la route ? Cédric, ostéopathe, connaît bien ces situations. Alors l’idée lui vient de lancer « la livraison de plats en ligne ». Hommes de Polynésie vous présente un jeune homme qui a de la suite dans les idées, et qui risque changer vos habitudes alimentaires !

Le choix du numérique

Cédric Chan a 31 ans. Après un BAC S, il s’envole pour Lyon pour suivre des études en ostéopathie pendant 6 ans. Une feuille de route qu’il doit à sa mère : en assistant à une séance d’ostéo, il voit comment la seule apposition de ses mains expertes peut soulager douleurs et vertiges. C’est la révélation.

« Je voulais un métier qui ait du sens, qui soit du service à la personne. »

A 24 ans Cédric s’installe à Pirae et ouvre son cabinet. Mais voilà, ses 30 ans sonnent et Cédric aspire à sortir hors de sa zone de confort.

« Pendant que j’essayais de résoudre un problème particulier d’un patient, je fourmillais d’idées et de concepts qui pourraient répondre à un besoin de plusieurs personnes, voire de toute une population. »

Et c’est dans le digital qu’il se projette. Il envisage tout d’abord une place de marché au service de l’artisanat local, mais la complexité de l’approvisionnement et les incertitudes liées au secteur le freinent.

« Quand on touche aux archipels éloignés, il n’y a pas forcément de présence sur Internet »

Le plat à emporter en ligne

Sans abandonner cette idée, Cédric se penche sur la restauration. Il cogite, liste les avantages et inconvénients, et constate en discutant avec ses amis qu’ils sont nombreux à avoir la même problématique.

« Lorsqu’on termine tard, on n’a pas forcément envie de cuisiner, à emporter – il faut attendre, alors le fast-food s’impose même pour une simple salade… »

C’est le déclic : des plats à commander en ligne, provenant de différents restaurants et roulottes, de toutes sortes de cuisine. Cédric réalise que personne ne s’est encore positionné sur ce segment d’activité à Tahiti. Il pose les bases de son modèle économique et étudie la faisabilité en termes de logistique et du marché en général. Il s’associe avec Pierre Hugo, qu’il rencontre par le biais de l’incubateur PRISM, et ensemble ils donnent naissance à Foodease.

« C’est un procédé qui existe déjà à l’étranger et en France, je n’ai rien inventé. »

Le confinement, déclencheur du pari Foodease

Le confinement lié au Covid-19 a immobilisé la planète, mais s’est révélé propice au lancement de son activité. La demande en plats livrés à domicile a explosé, d’autant plus que les restaurateurs voyaient leur activité se réduire et se transformer.

« Pendant le confinement, nous avons réalisé une centaine de livraisons par jour, et sommes passés d’un restaurant partenaire à 30, toutes cuisines confondues ! »

Car Foodease fonctionne sur une base de partenariats : d’un côté avec les restaurateurs, et de l’autre avec une flotte de livreurs indépendants.

« C’est un système gagnant pour tout le monde. Chacun a ses besoins spécifiques, et bénéficie de rentrées complémentaires sur son chiffre d’affaires. ».

Aujourd’hui Foodease est en plein développement de son site internet et d’une application mobile de prise de commandes. Et en attendant, c’est Facebook qui permet à son activité d’exister. Les commandes sont passées uniquement sur Messenger, grâce à un add-on spécialement conçu pour accompagner les clients étape par étape dans leur commande. Ergonomie totale et confort d’utilisation garantis !

« Nous livrons à ce stade entre Arue et Paea, pour les services du midi et du soir »

Ambitieux et optimiste, Cédric a bien structuré son concept, son business modèle, et son étude de marché. Il reconnait néanmoins que c’est bel et bien dans une aventure qu’il s’est lancé, mais qu’il est prêt à vivre pleinement.

« L’Homme de Polynésie est moderne avec des projets. Construire différemment, c’est une prise de risque qui vaut la peine d’être vécue ! »

Au fond à gauche Cédric, Pierre (son associé), et leur communauté de livreurs

Plus d'informations

Sponsorisé par la DGEN

Facebook : Foodease 

Hommes de Polynésie 


© Photos : Foodease, Hommes de Polynésie

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