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Fafaroots, la webradio polynésienne qui sent bon l’éclectisme !

Publié le 11 janvier 2020

Il baigne dans les ondes musicales à longueur de journée, et transmet ses bonnes vibrations à chaque fois qu’il prend la parole. Le parcours de Janjan ne manque pas de tempo. Mélomane avéré, il partage sa passion sur Fafaroots, la werbradio qu’il a créée il y a 3 ans. Hommes de Polynésie. vous partage un tête-à-tête riche en émotions avec un amoureux de la vie en prose.

La bande à Coluche

Paris début des années 70, au Vrai Chic Parisien qui était le café-théâtre de Coluche, avec Martin Lamotte, Christine Dejoux, Philippe Bruneau, etc. Didier Jalier, de son vrai nom, y passe la plupart de son temps accompagné de sa sœur Dominique et de leurs amis. Il se lie d’amitié avec l’acteur français Gérard Lanvin, qu’il croisait souvent et avec qui il cohabitera chez Coluche. Plus tard, les trois amis se retrouvent à animer une émission radio sur Europe 1 qui connaîtra un franc succès : “On n’est pas là pour se faire engueuler”. Didier a l’opportunité de participer à la programmation musicale, et est chargé de raconter les “Histoires à bides”, des blagues avec de mauvaises chutes.

« On s’appelait souvent par des noms composés, comme “Jean-Louis” ou “Jean-Jacques” pour blaguer. J’ai un rire un peu insolite, et un jour, une auditrice demande à Coluche à qui est le rire derrière. Il a répondu spontanément “C’est Janjan !”. Depuis ce jour, tout le monde m’appelle comme ça. »

L’aventure polynésienne

En 2000, il rend visite à sa sœur qui vit en Polynésie Il rencontre Reva, qui le suit en France, à La Baule, où il tenait à l’époque Le Bar’Ouf avec Gérard Lanvin. Au bout de 5 ans, le couple décide de s’installer en Polynésie pour y élever leurs enfants Kezyah et Melissa et se séparent 2 ans plus tard. Janjan reprend la gérance de plusieurs bars, comme le “106”. Il y rencontre Moana (1) , un jeune Franco-Tahitien revenu depuis peu sur le Fenua, qu’il embauche comme barman. Sans le savoir, cette rencontre marquera le début d’une grande aventure.

« Il n’était pas à sa place derrière le bar, c’est un passionné de musique et d’audiovisuel. Quand les groupes de musique passaient, il s’occupait de la vidéo et de la régie son. Ainsi est né “Studio Live Session”. Plus tard est né Blackstone Production, où je l’ai rejoint en tant qu’intendant. Je cumulais avec des extra au Tony’s Tapas. Et puis j’ai pété les plombs. »

Harassé par ce rythme, et avec la santé qui s’affaisse, Janjan a besoin de prendre l’air. Une amie, Alice Meret, lui propose un job en tant que Community Manager pour SOS Village d’enfants.

« J’ai posté une annonce sur Facebook pour trouver un logement sur Papara, et un ami a proposé de m’héberger, il me proposa également d’être le Community Manager de son entreprise. J’y suis resté un an ce qui m’a permis de retrouver un équilibre. »

Et Fafaroots dans tout ça ?

« La musique, la radio, ça a toujours fait partie de ma vie. L’idée trainait depuis le “106”, mais ce n’est qu’en août 2016 que nous l’avons créé avec : Magali qui a trouvé le nom, Charlie, qui a créé le logo et Moana. C’est une webradio où l’on peut écouter des choses différentes, comme du jazz, du rock, du reggae et de la musique tahitienne, et sans publicités. »

Aujourd’hui, il écrit et se laisse aller par la mélodie pour partager aux auditeurs des souvenirs à chaque « Playlist des Potes », qu’il passe vers 17H.

« Je suis arrivé à un âge où j’ai des choses à raconter. Je m’aperçois que ma vie n’est pas si ordinaire. J’ai du temps pour écrire en ce moment, mais je vais arrêter de le faire sur Fafaroots et mettre tout cela sur papier.  C’est essentiel pour moi quand je suis passionné par quelque chose de le partager. Je remercie toutes les personnes que j’ai croisées sur ma route. Un grand merci à Papara, je kiffe cet endroit. Et une spéciale dédicace à mes familles française et polynésiennes et à mon ami Ramon ! »

PLUS D'INFORMATIONS

1 Lire le portrait de « Ia Ora na » Moana

Vainui Moreno

Rédactrice Web

©Photos : Vainui Moreno

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