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Tendances

Tim Maiau, profession Top Model !

Publié le 10 novembre 2019

La mode a toujours été un secteur en vogue, où strass et paillettes côtoient stress et concurrence. C’est le quotidien de Tim Maiau. Mannequin professionnel à Bangkok pour l’agence Red Modelling, il pose et défile pour les créateurs en Asie. Entre deux shootings au Japon, il fait pour Hommes de Polynésie. le point sur sa carrière.

 

Le mannequinat ne faisait pas partie de ses plans.

Tim nous avoue que plus jeune, il se moquait bien des modèles qui défilaient, et que le mannequinat a toujours été pour lui un revenu complémentaire.

« Si je n’étais pas mannequin, aujourd’hui j’aurai sûrement choisi l’entrepreneuriat. »

Tout commence en 2009 avec sa sœur, Maureen, qui tombe un matin sur une annonce de casting pour la nouvelle campagne de Tahitian Move, et décide de littéralement l’y traîner. « Si ce n’était pas pour elle, je n’aurais jamais fait le premier pas ».

« J’ai officiellement commencé à travailler comme mannequin en 2011. J’étais alors au Canada pour mes études, et j’étais représenté par l’agence NEXT Models Canada à Montréal. »

A la fin de ses études, il décide de partir en Thaïlande, et c’est là que sa carrière dans la mode se consolide. Sur les conseils de sa compagne, il contacte des agences locales, « pour voir si ça pouvait fonctionner » pour lui en Asie. Devant l’enthousiasme des agences, il signe dans les jours qui suivent avec Red Modelling, une agence reconnue à Bangkok, avec laquelle il travaille encore aujourd’hui.

« Depuis, j’enchaîne les contrats un peu partout dans la région, notamment en Thaïlande, Malaisie, Japon, et Hong Kong. »

Un top model à la tête bien pleine

Dans ce métier, la capacité d’adaptation et d’organisation est primordiale : les mannequins sont souvent appelés à déménager tous les 3-4 mois dans une ville ou un pays étranger, et les agences ne sont pas toujours disponibles pour les accompagner.

« Négocier un contrat est tout aussi important que de maintenir sa plastique. »

Tim reconnait sa chance de pouvoir voyager, rencontrer des gens incroyables, sans parler de tous les privilèges qui lui sont offerts.

« Le meilleur dans tout cela, c’est que je suis payé pour le faire. Que demander de plus ? »

Tim n’est pas le stéréotype du « bad boy sans cervelle ». Il est titulaire d’un BTS en management des Unités Commerciales, d’une licence en Langues étrangères Appliquées et d’un MBA en management public de l’Université de Sherbrooke au Canada. Un sérieux qui lui vaut d’être apprécié dans son travail.

« Il est clair que je ne pourrai pas faire cela toute ma vie, et il faudra bien que je me reconvertisse un jour ou l’autre. »

Il est aujourd’hui bien loin de son Moorea natal, où il vivait à la « roots » à Haapiti, grimpait aux arbres et était à la mer tous les jours avec son frère Raihau et sa sœur Maureen.

« On essaye de se parler régulièrement malgré la distance. Loin des yeux mais proche du cœur »

S’il avait un conseil pour les jeunes, ce serait de « partir pour l’étranger et de ne pas gaspiller leur temps ». Il est reconnaissant envers tous ceux qui le soutiennent et grâce à qui il est ce représentant polynésien dans le monde de la mode !

« Je suis Polynésien et fier de l’être ! Le partage, l’entraide, l’hospitalité ou encore la fraternité sont des valeurs intrinsèques au mode de vie des îliens et à la culture polynésienne. Je suis un enfant du Fenua, et partout où je voyage, je tire énormément de fierté de ce petit bout de paradis perdu dans l’océan, qui attise énormément de curiosité. »

Jeanne Phanariotis
Rédactrice web

© Photos : Tim Maiau

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